Falsafa, les rendez-vous de la philosophie arabe. Averroès géographe : al-Andalus et la théorie des climats
Infos pratiques
1 Rue des Fossés Saint-Bernard
75005 Paris
Description
À l’occasion des 900 ans de la naissance d’Averroès (Ibn Rushd, 1126-1198), l’Institut du monde arabe dédie l’édition 2025-2026 de Falsafa, les RDV de la philosophie arabe à cette figure majeure de la pensée universelle. Cette saison est un hommage à celui qui fut à la fois juge, juriste, médecin et philosophe, commentateur inlassable d’Aristote. À travers conférences et débats, ces rencontres mettent en lumière la pensée d’Averroès et son influence durable sur la philosophie, la science et le dialogue des cultures.
« Pourquoi veux-tu partir pour Cordoue ? – Parce que je ne connais pas le chemin », écrit Mahmoud Darwich. Le poète cerne ici la désorientation qui habitait déjà la conscience andalouse à l'époque de l'Espagne musulmane. Dans une cartographie scindée en zones étanches selon sept « climats », al-Andalus oscille entre la partie dite occidentale et la partie dite orientale, tiraillée entre les terres « chrétiennes » et la « maison de l'islam ». Or, c'est précisément en vertu de cette situation liminale qu'al-Andalus devient, selon Averroès, un lieu propice à la philosophie, capable de joindre l'héritage grec au monothéisme musulman. Autrement dit, l'impossibilité d'assigner al-Andalus à un lieu circonscrit est certes la source d'une intranquillité géopolitique, mais celle-ci n'est que l'envers de sa fécondité philosophique.
Avec Salima Zouaghi, professeure agrégée de philosophie et doctorante contractuelle au sein de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, dans le cadre d'une thèse intitulée « Averroès et la théorie des climats », sous la direction de Jean-Baptiste Brenet. Ses recherches s'intéressent aux rapports entre philosophie et géographie, dans son pan médiéval comme dans son pan contemporain.
« Pourquoi veux-tu partir pour Cordoue ? – Parce que je ne connais pas le chemin », écrit Mahmoud Darwich. Le poète cerne ici la désorientation qui habitait déjà la conscience andalouse à l'époque de l'Espagne musulmane. Dans une cartographie scindée en zones étanches selon sept « climats », al-Andalus oscille entre la partie dite occidentale et la partie dite orientale, tiraillée entre les terres « chrétiennes » et la « maison de l'islam ». Or, c'est précisément en vertu de cette situation liminale qu'al-Andalus devient, selon Averroès, un lieu propice à la philosophie, capable de joindre l'héritage grec au monothéisme musulman. Autrement dit, l'impossibilité d'assigner al-Andalus à un lieu circonscrit est certes la source d'une intranquillité géopolitique, mais celle-ci n'est que l'envers de sa fécondité philosophique.
Avec Salima Zouaghi, professeure agrégée de philosophie et doctorante contractuelle au sein de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, dans le cadre d'une thèse intitulée « Averroès et la théorie des climats », sous la direction de Jean-Baptiste Brenet. Ses recherches s'intéressent aux rapports entre philosophie et géographie, dans son pan médiéval comme dans son pan contemporain.
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