Cette recherche donne à voir le processus contradictoire d’élaboration de la réponse publique au problème de la radicalisation, qui s’est construit de manière conflictuelle sous le coup de l’urgence et de la panique morale consécutive aux attentats depuis 2012. Elle offre une première synthèse de la réaction des autorités françaises au terrorisme djihadiste sur le sol français dans les années 2010 et fait le constat sévère d’une absence de vision politique, qui se traduit par « des actions […] expérimentées dans différents domaines et des plans […] décidés successivement en réponse aux besoins qui surviennent » .Paul Cormier
Docteur en science politique, post-doctorant à l’Université de Rouen (CUREJ) dans le cadre du projet Jupiter (Justice et pénalité sous l’influence du terrorisme contemporain) et chercheur associé au Centre Emile Durkheim (UMR 5116) et au Centre de recherche sur l’action politique de l’Université de Lausanne.
Publiée en partenariat avec " Liens socio ", Le portail francophone des sciences sociales.
Broché: 228 pages
Editeur : Le Seuil (7 mars 2019)
Collection : Sciences humaines (H.C.)
Langue : Français
ISBN-13: 978-2021395853
Editeur : Le Seuil (7 mars 2019)
Collection : Sciences humaines (H.C.)
Langue : Français
ISBN-13: 978-2021395853
Par Paul Cormier
L’ouvrage de Romain Sèze est consacré au tournant préventif de la politique antiterroriste française depuis 2014. Pour en rendre compte, l’auteur propose une entrée par la sociologie de l’action publique en cherchant à répondre à trois questions : pourquoi, comment et avec quels effets cette action publique est-elle mise en œuvre ? Ainsi, ce travail se démarque des études sur « la radicalisation » en étudiant la réponse des autorités à ce phénomène social. L’auteur soutient que la lutte contre la radicalisation telle qu’elle est mise en œuvre constitue « l’extension d’un paradigme sécuritaire au champ de l’antiterrorisme » (p. 207). Il distingue préalablement trois types de prévention : la prévention primaire, dont « l’objectif est de réduire les vulnérabilités sociales censées favoriser le cheminement vers la radicalité », la prévention secondaire, dont « l’action s’adresse à des individus identifiés comme étant en voie de radicalisation », et la prévention tertiaire, qui « elle vise à prévenir la récidive » (p. 8). L’ouvrage développe une analyse autour de la tension constitutive de la lutte contre la radicalisation djihadiste : « alors que la peur [des attentats] devient un moteur premier de l’action [publique] et que les logiques de prévention s’avèrent par conséquent déterminantes, elles ne peuvent apporter de satisfaction qu’en restaurant une confiance ; or, elles s’avèrent ici structurellement productrices de défiance » (p. 12). Ce travail de recherche s’appuie sur des sources variées : des déclarations et documents officiels ainsi qu’une cinquantaine d’entretiens menés avec des acteurs impliqués dans la prévention de la radicalisation, des responsables musulmans et des parents d’enfants identifiés comme radicalisés par les institutions.
L’ouvrage est organisé en trois grandes parties. La première traite en deux chapitres de la construction de la « radicalisation » djihadiste comme problème public avant d’analyser la mise en œuvre des différentes politiques publiques de prévention. Dans un premier temps, l’auteur replace brièvement le cas français dans son environnement européen en soulignant la spécificité de son modèle historiquement constitué autour de la répression des actes considérés comme terroristes. Il revient ensuite sur l’émergence de « la radicalisation » comme problème public à partir de l’affaire Merah en 2012, qui a créé une incertitude, renforcée par les évènements ultérieurs. D’un côté, les attaques successives survenues sur le territoire obligent les forces de sécurité à reconsidérer leurs méthodes et offre l’opportunité à certains acteurs de ce secteur (comme le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) de promouvoir des approches alternatives inspirées de différents modèles européens. De l’autre, la faible mobilisation des services de l’État suite aux premiers signalements par les proches de départs en zone irako-syrienne pousse certains entrepreneurs de morale à prendre en charge le désarroi des familles. Dounia Bouzar, qui met sur pied le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’Islam, contribue à un cadrage du problème autour de la figure du jeune « sous emprise » et « victime » des recruteurs. Le constat issu de ce processus collectif et concurrentiel aboutit à l’idée que la seule répression, qui prévalait jusqu’alors, n’est plus suffisante. Pour contrer ce phénomène perçu comme inédit, se met alors progressivement en place une « ingénierie institutionnelle » (p. 14) qui réoriente totalement la politique antiterroriste française en combinant progressivement répression et prévention. Cette ingénierie constitue ainsi le « nouveau paradigme de la lutte anti-terroriste » (p. 54). Le second chapitre revient sur le renforcement de l’arsenal législatif antiterroriste et sur la mise en place d’une configuration d’acteurs en charge des actions de repérage de la « radicalisation », terme désormais devenu une catégorie de l’action publique. Plusieurs institutions sont créées (notamment l’État-major opérationnel de prévention du terrorisme) ou voient leur périmètre évoluer vers un travail de coordination recentré sur la prévention de la radicalisation. Ainsi, le Comité interministériel de prévention de la délinquance (CPID) devient le CIPDR en en étendant son action à la radicalisation, selon une stratégie calquée sur la lutte contre la délinquance. À travers une succession de plans (2014, 2016, 2018), divers instruments sont mis en œuvre : le CIPDR forme des milliers d’agents publics ; il produit un guide et diffuse des « bonnes pratiques » en matière de prévention de la radicalisation ; une plateforme téléphonique, un site internet (stop-djihadisme) ainsi que le controversé centre de déradicalisation de Pontourny sont créés (ce dernier est fermé en juillet 2017). Au final, la radicalisation constitue pour l’auteur un « concept extensif » (p. 96) qui fonctionne comme une « prophétie auto-réalisatrice » (p. 89). Cette vision contribue à diffuser la représentation d’une menace intérieure qui justifie le maintien de la radicalisation à l’agenda politique et alimente l’alarmisme qui nourrit en retour le sentiment d’insécurité.
La seconde partie de l’ouvrage se concentre sur l’évolution du cadrage donné au « risque de radicalisation », à travers deux chapitres. Le premier s’intéresse à la façon dont les autorités recentrent leur action sur les populations « à risque ». L’auteur souligne le travail d’objectivation de la menace effectué par les forces de sécurité tout en pointant les impensés de cette approche, fortement imprégnée des « catégories d’État », notamment après les attentats de janvier 2015. Ces attentats sont interprétés comme une crise des valeurs institutrices du social. La radicalisation n’est plus seulement un problème sécuritaire mais devient un problème social. Ce recadrage s’imprime alors dans le cours de l’action publique : la prévention implique désormais différents secteurs de la vie sociale tout se recentrant progressivement sur les populations les plus vulnérables parce qu’elles seraient susceptibles de transgresser les valeurs institutrices du social : les catégories populaires, en particulier celles issues de l’immigration musulmane. Le second chapitre analyse la conduite de l’action publique de prévention, qui vise d’un côté à souligner la cohérence des valeurs républicaines, remises en forme pour l’occasion, et, de l’autre à conjurer la violence et les tensions qui traversent l’espace social. Il prend ainsi pour objet les deux institutions investies des missions de repérage des individus pressentis comme « radicalisés » : l’école, d’une part, du fait qu’elle est associée aux politiques de prévention et de promotion des valeurs de la République ; les acteurs des politiques sociales, d’autre part, à travers le comité interministériel « Égalité et citoyenneté » et les collectivités territoriales. À travers les discours publics, on observe alors une focalisation progressive sur les questions de « communautarisme » et de « ghettoïsation ». Puisque les auteurs des attentats de janvier 2015 sont des jeunes issus de l’immigration, venus de quartiers populaires et marqués par un passé délinquant, les populations qui partagent ces mêmes caractéristiques en viennent à incarner les failles du modèle républicain.
S’appuyant sur les travaux antérieurs de l’auteur [1], la troisième partie analyse la manière dont les autorités françaises ont cherché à impliquer les responsables musulmans dans la lutte contre la radicalisation en relançant la quête d’un « islam de France » et en les incitant à produire un contre-discours depuis les mosquées. La question de l’organisation du culte musulman, qui répondait auparavant à des préoccupations intégrationnistes, est remise en perspective par un « tropisme sécuritaire » (p. 150). Les imams sont rapidement identifiés à des « auxiliaires » (p. 161) du nouveau discours public (ils sont enjoints à condamner les actes commis et à stigmatiser le salafisme, construit comme un problème public et une menace sécuritaire) et des remparts face à la radicalisation (ils sont rendus responsables de la transmission des valeurs et de la prévention). Ainsi, en même temps que l’État participe à la reconnaissance du culte musulman au titre de sa contribution au lien social, celle-ci recouvre un enjeu sécuritaire qui justifie une pratique plus intrusive de la laïcité (implication de l’État dans la définition des normes religieuses légitimes) au nom de la constitution d’un « islam républicain » (p. 171). Le second chapitre s’intéresse plus directement au positionnement des imams eux-mêmes et aux contre-discours tenus dans le champ religieux. Certains imams ont fait de la lutte contre la radicalisation un motif de leur intervention publique et de leur sacerdoce. Le clerc apparaît ici dans un rôle de médiateur social investissant un rôle de sensibilisation de ses fidèles. L’auteur souligne cependant l’ambivalence de ce positionnement, qui n’est pas sans effets pervers car les imams tendent à apparaître comme les relais sinon les porte-parole de l’État dans des groupes au sein desquels la défiance vis-à-vis des autorités est forte.
Cette recherche donne à voir le processus contradictoire d’élaboration de la réponse publique au problème de la radicalisation, qui s’est construit de manière conflictuelle sous le coup de l’urgence et de la panique morale consécutive aux attentats depuis 2012. Elle offre une première synthèse de la réaction des autorités françaises au terrorisme djihadiste sur le sol français dans les années 2010 et fait le constat sévère d’une absence de vision politique, qui se traduit par « des actions […] expérimentées dans différents domaines et des plans […] décidés successivement en réponse aux besoins qui surviennent » (p. 207).
L’ouvrage de Romain Sèze est consacré au tournant préventif de la politique antiterroriste française depuis 2014. Pour en rendre compte, l’auteur propose une entrée par la sociologie de l’action publique en cherchant à répondre à trois questions : pourquoi, comment et avec quels effets cette action publique est-elle mise en œuvre ? Ainsi, ce travail se démarque des études sur « la radicalisation » en étudiant la réponse des autorités à ce phénomène social. L’auteur soutient que la lutte contre la radicalisation telle qu’elle est mise en œuvre constitue « l’extension d’un paradigme sécuritaire au champ de l’antiterrorisme » (p. 207). Il distingue préalablement trois types de prévention : la prévention primaire, dont « l’objectif est de réduire les vulnérabilités sociales censées favoriser le cheminement vers la radicalité », la prévention secondaire, dont « l’action s’adresse à des individus identifiés comme étant en voie de radicalisation », et la prévention tertiaire, qui « elle vise à prévenir la récidive » (p. 8). L’ouvrage développe une analyse autour de la tension constitutive de la lutte contre la radicalisation djihadiste : « alors que la peur [des attentats] devient un moteur premier de l’action [publique] et que les logiques de prévention s’avèrent par conséquent déterminantes, elles ne peuvent apporter de satisfaction qu’en restaurant une confiance ; or, elles s’avèrent ici structurellement productrices de défiance » (p. 12). Ce travail de recherche s’appuie sur des sources variées : des déclarations et documents officiels ainsi qu’une cinquantaine d’entretiens menés avec des acteurs impliqués dans la prévention de la radicalisation, des responsables musulmans et des parents d’enfants identifiés comme radicalisés par les institutions.
L’ouvrage est organisé en trois grandes parties. La première traite en deux chapitres de la construction de la « radicalisation » djihadiste comme problème public avant d’analyser la mise en œuvre des différentes politiques publiques de prévention. Dans un premier temps, l’auteur replace brièvement le cas français dans son environnement européen en soulignant la spécificité de son modèle historiquement constitué autour de la répression des actes considérés comme terroristes. Il revient ensuite sur l’émergence de « la radicalisation » comme problème public à partir de l’affaire Merah en 2012, qui a créé une incertitude, renforcée par les évènements ultérieurs. D’un côté, les attaques successives survenues sur le territoire obligent les forces de sécurité à reconsidérer leurs méthodes et offre l’opportunité à certains acteurs de ce secteur (comme le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) de promouvoir des approches alternatives inspirées de différents modèles européens. De l’autre, la faible mobilisation des services de l’État suite aux premiers signalements par les proches de départs en zone irako-syrienne pousse certains entrepreneurs de morale à prendre en charge le désarroi des familles. Dounia Bouzar, qui met sur pied le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’Islam, contribue à un cadrage du problème autour de la figure du jeune « sous emprise » et « victime » des recruteurs. Le constat issu de ce processus collectif et concurrentiel aboutit à l’idée que la seule répression, qui prévalait jusqu’alors, n’est plus suffisante. Pour contrer ce phénomène perçu comme inédit, se met alors progressivement en place une « ingénierie institutionnelle » (p. 14) qui réoriente totalement la politique antiterroriste française en combinant progressivement répression et prévention. Cette ingénierie constitue ainsi le « nouveau paradigme de la lutte anti-terroriste » (p. 54). Le second chapitre revient sur le renforcement de l’arsenal législatif antiterroriste et sur la mise en place d’une configuration d’acteurs en charge des actions de repérage de la « radicalisation », terme désormais devenu une catégorie de l’action publique. Plusieurs institutions sont créées (notamment l’État-major opérationnel de prévention du terrorisme) ou voient leur périmètre évoluer vers un travail de coordination recentré sur la prévention de la radicalisation. Ainsi, le Comité interministériel de prévention de la délinquance (CPID) devient le CIPDR en en étendant son action à la radicalisation, selon une stratégie calquée sur la lutte contre la délinquance. À travers une succession de plans (2014, 2016, 2018), divers instruments sont mis en œuvre : le CIPDR forme des milliers d’agents publics ; il produit un guide et diffuse des « bonnes pratiques » en matière de prévention de la radicalisation ; une plateforme téléphonique, un site internet (stop-djihadisme) ainsi que le controversé centre de déradicalisation de Pontourny sont créés (ce dernier est fermé en juillet 2017). Au final, la radicalisation constitue pour l’auteur un « concept extensif » (p. 96) qui fonctionne comme une « prophétie auto-réalisatrice » (p. 89). Cette vision contribue à diffuser la représentation d’une menace intérieure qui justifie le maintien de la radicalisation à l’agenda politique et alimente l’alarmisme qui nourrit en retour le sentiment d’insécurité.
La seconde partie de l’ouvrage se concentre sur l’évolution du cadrage donné au « risque de radicalisation », à travers deux chapitres. Le premier s’intéresse à la façon dont les autorités recentrent leur action sur les populations « à risque ». L’auteur souligne le travail d’objectivation de la menace effectué par les forces de sécurité tout en pointant les impensés de cette approche, fortement imprégnée des « catégories d’État », notamment après les attentats de janvier 2015. Ces attentats sont interprétés comme une crise des valeurs institutrices du social. La radicalisation n’est plus seulement un problème sécuritaire mais devient un problème social. Ce recadrage s’imprime alors dans le cours de l’action publique : la prévention implique désormais différents secteurs de la vie sociale tout se recentrant progressivement sur les populations les plus vulnérables parce qu’elles seraient susceptibles de transgresser les valeurs institutrices du social : les catégories populaires, en particulier celles issues de l’immigration musulmane. Le second chapitre analyse la conduite de l’action publique de prévention, qui vise d’un côté à souligner la cohérence des valeurs républicaines, remises en forme pour l’occasion, et, de l’autre à conjurer la violence et les tensions qui traversent l’espace social. Il prend ainsi pour objet les deux institutions investies des missions de repérage des individus pressentis comme « radicalisés » : l’école, d’une part, du fait qu’elle est associée aux politiques de prévention et de promotion des valeurs de la République ; les acteurs des politiques sociales, d’autre part, à travers le comité interministériel « Égalité et citoyenneté » et les collectivités territoriales. À travers les discours publics, on observe alors une focalisation progressive sur les questions de « communautarisme » et de « ghettoïsation ». Puisque les auteurs des attentats de janvier 2015 sont des jeunes issus de l’immigration, venus de quartiers populaires et marqués par un passé délinquant, les populations qui partagent ces mêmes caractéristiques en viennent à incarner les failles du modèle républicain.
S’appuyant sur les travaux antérieurs de l’auteur [1], la troisième partie analyse la manière dont les autorités françaises ont cherché à impliquer les responsables musulmans dans la lutte contre la radicalisation en relançant la quête d’un « islam de France » et en les incitant à produire un contre-discours depuis les mosquées. La question de l’organisation du culte musulman, qui répondait auparavant à des préoccupations intégrationnistes, est remise en perspective par un « tropisme sécuritaire » (p. 150). Les imams sont rapidement identifiés à des « auxiliaires » (p. 161) du nouveau discours public (ils sont enjoints à condamner les actes commis et à stigmatiser le salafisme, construit comme un problème public et une menace sécuritaire) et des remparts face à la radicalisation (ils sont rendus responsables de la transmission des valeurs et de la prévention). Ainsi, en même temps que l’État participe à la reconnaissance du culte musulman au titre de sa contribution au lien social, celle-ci recouvre un enjeu sécuritaire qui justifie une pratique plus intrusive de la laïcité (implication de l’État dans la définition des normes religieuses légitimes) au nom de la constitution d’un « islam républicain » (p. 171). Le second chapitre s’intéresse plus directement au positionnement des imams eux-mêmes et aux contre-discours tenus dans le champ religieux. Certains imams ont fait de la lutte contre la radicalisation un motif de leur intervention publique et de leur sacerdoce. Le clerc apparaît ici dans un rôle de médiateur social investissant un rôle de sensibilisation de ses fidèles. L’auteur souligne cependant l’ambivalence de ce positionnement, qui n’est pas sans effets pervers car les imams tendent à apparaître comme les relais sinon les porte-parole de l’État dans des groupes au sein desquels la défiance vis-à-vis des autorités est forte.
Cette recherche donne à voir le processus contradictoire d’élaboration de la réponse publique au problème de la radicalisation, qui s’est construit de manière conflictuelle sous le coup de l’urgence et de la panique morale consécutive aux attentats depuis 2012. Elle offre une première synthèse de la réaction des autorités françaises au terrorisme djihadiste sur le sol français dans les années 2010 et fait le constat sévère d’une absence de vision politique, qui se traduit par « des actions […] expérimentées dans différents domaines et des plans […] décidés successivement en réponse aux besoins qui surviennent » (p. 207).
Bibliographie
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[1] Sèze Romain, Être imam en France. Transformation du « clergé » musulman en contexte minoritaire, Paris, Le Cerf, 2013.
[1] Sèze Romain, Être imam en France. Transformation du « clergé » musulman en contexte minoritaire, Paris, Le Cerf, 2013.