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Dimanche 3 Septembre 2017

Les violences font fuir des milliers de Rohingyas de la Birmanie vers le Bangladesh (Le Devoir)


Tandis que le bilan de la nouvelle vague de violences qui opposent des rebelles musulmans rohingyas et l’armée dans le nord-ouest de la Birmanie s’alourdit, des dizaines de milliers de personnes sont bloquées à la frontière du Bangladesh.



Photo: Bernat Armangue Associated Press. Des dizaines de milliers de Rohingyas ont pris la route de l’exil vers le Bangladesh voisin, à travers les rizières. Plus de 400 000 réfugiés de l’ethnie musulmane, qui ont fui de précédentes vagues de violences, s’y trouvent déjà. Mais le Bangladesh, qui ne peut en accueillir davantage, a fermé sa frontière.
Photo: Bernat Armangue Associated Press. Des dizaines de milliers de Rohingyas ont pris la route de l’exil vers le Bangladesh voisin, à travers les rizières. Plus de 400 000 réfugiés de l’ethnie musulmane, qui ont fui de précédentes vagues de violences, s’y trouvent déjà. Mais le Bangladesh, qui ne peut en accueillir davantage, a fermé sa frontière.

Tandis que le bilan de la nouvelle vague de violences qui opposent des rebelles musulmans rohingyas et l’armée dans le nord-ouest de la Birmanie s’alourdit, des dizaines de milliers de personnes sont bloquées à la frontière du Bangladesh.

Elle s’appelle Asma. Elle a huit ans. En marchant dans les sentiers boueux qui la mènent au bazar de Tambru, elle sert bien fort au creux de sa main le billet de 20 takas bangladais que lui ont remis ses parents. Sa mission : acheter de l’ail pour cuisiner un poulet. Quand les gardes-frontières bangladais l’ont vue traverser le canal, de l’eau jusqu’à la taille, ils ont fait exception et l’ont laissée passer. Les enfants reviennent toujours vers leurs parents, se sont-ils dit.
 
Il y a moins d’une semaine, Asma a déménagé. Elle habite maintenant dans un abri de fortune, constitué d’une bâche et de quelques piliers de bambous, à quelques kilomètres de son village. En théorie, il s’agit d’un logement temporaire. Quand la situation se sera apaisée, dit-on, elle pourra revenir chez elle, de l’autre côté de la jungle.
 
Son nouveau toit ne se trouve ni au Myanmar, où elle est née et habitait jusque-là, ni au Bangladesh, où elle se rend au marché pour acheter de l’ail, mais entre les deux. Entre la clôture barbelée birmane et le canal bangladais. Les adultes appellent ce terrain qui longe la frontière le « point zéro ». Il y a une semaine encore, personne n’y habitait. Ils sont aujourd’hui plus de 20 000 réfugiés rohingyas comme Asma à y survivre.

Retrouvez la suite de cet article sur le site Le Devoir.
 




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