Les cahiers de l'Islam
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Samedi 12 Juillet 2014

La terrible situation des civils à Gaza



Terrible situation à Gaza. Les Gazaouis sont laissés à leur sort par la "communauté internationale " ou, pire encore, certaines puissances prennent position en faveur d’Israël. Ce fut le cas de la France, par la voix du président de la République qui n'a pas hésité à afficher, selon Armin Arefi, une indignation sélective  à travers la rhétorique, bien connue, du droit d’Israël à se défendre. Mais quelle différence peut-on encore faire, comme le souligne le journal L'Humanité, entre "se défendre" et "se venger sur les civils "? C'est cette "logique" qui a justifié l'interrogation sur l'éthique d’Israël  par T. Ramadan...

Pendant que les diplomates, pressés de partir en vacances d’été (voir encadré ci-dessous), tardent à s'impliquer haut et fort, la souffrance des Gazaouis s'élargie de jour en jour. Voici un témoignage de cette souffrance des civils, que rien ne peut justifier.

Interrogé par le Time of Israël, un diplomate a donné son avis sur ce faible engagement sous couvert d'anonymat. "La communauté internationale est totalement désintéressée. Malgré quelques communiqués de presse [du ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni] William Hague, et quelques autres, en général, le monde ne montre pas d’intérêt particulier", a-t-il confié.
"Ils sont soit très las [du conflit israélo-palestinien], soit leur attention est ailleurs, ou encore ils veulent partir en vacances d’été et ne pensent pas que cette histoire soit assez importante", ajoute-il. 
Source : huffingtonpost.fr.

Le journal LeMonde : Dans la bande de Gaza : « Je n'ai aucun espoir de m'échapper d'ici ! »

Il est 16 heures et c'est leur dernière chance de fuir. Dans une heure, le poste-frontière de Rafah, unique porte de sortie de la bande de Gaza vers l'Egypte, sera à nouveau fermé. Walaa pleure, écrasée par le découragement. La jeune femme de 22 ans a fait ses valises, jeudi 10 juillet au matin, dès qu'elle a appris que le gouvernement égyptien ouvrait sa frontière avec Gaza à ses ressortissants et aux Palestiniens blessés durant les trois premiers jours de l'offensive israélienne « Bordure protectrice ».

Egyptienne par sa mère, elle a voulu saisir cette chance pour sortir du territoire et « ne jamais revenir », après la nouvelle nuit de bombardements qui a touché son quartier de Tal Al-Hawa, à Gaza-Ville. Le matin, elle était parvenue à remplir toutes les formalités du côté palestinien de la frontière. Son nom était même inscrit sur la liste des sortants, côté égyptien. Ne manquait plus que le feu vert des gardes-frontières.
Mais en fin de matinée, le couperet est tombé : sa double nationalité – palestinienne et égyptienne – lui interdit de sortir. Seuls les natifs d'Egypte auront cette chance. « Nous avons appelé le ministère des affaires étrangères au Caire, mais ils n'ont que faire de nous, s'insurge Walaa. Ça ne les intéresse pas qu'on meure à petit feu. »

Des Palestiniens tentent de passer la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, pour se rendre en Egypte, à Rafah, le 10 juillet. | EMAN MOHAMMED POUR "LE MONDE"
Des Palestiniens tentent de passer la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, pour se rendre en Egypte, à Rafah, le 10 juillet. | EMAN MOHAMMED POUR "LE MONDE"
A Rafah, près d'un millier de Palestiniens ont essayé, jeudi, de traverser la frontière égyptienne, devenue quasi-infranchissable. Depuis la prise de pouvoir, il y a un an, du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi en Egypte, le terminal de Rafah n'a ouvert qu'épisodiquement pour laisser passer des convois humanitaires, renforçant la sensation d'enfermement des Gazaouis, déjà soumis au blocus israélien. En mars, le Hamas au pouvoir à Gaza avait qualifié de « crime contre l'humanité » la fermeture quasi-permanente de l'unique frontière qui n'est pas contrôlée par Israël.
Dans une ambulance, Zeinab, 51 ans, attend, grise de fatigue. Habitante de Rafah, elle raconte, d'une voix faible, la déflagration vers 2 heures du matin et le toit de la maison qui s'effondre sur elle, lui cassant les deux jambes. A son bras, on peut encore voir les traces du cathéter retiré précipitamment avant le trajet vers le poste-frontière. Zeinab fait partie des 21 blessés des bombardements israéliens à avoir été transférés, jeudi, vers les hôpitaux situés dans le nord du Sinaï, en Egypte. Une dizaine de Palestiniens ont également été évacués vers une clinique de Haïfa, dans le nord d'Israël. Depuis lundi soir, les frappes israéliennes ont fait plus de 95 morts, en grande majorité des civils, et 500 blessés.

Lire la suite : LeMonde.fr .

Gaza la nuit...





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