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Lundi 12 Juin 2017

L’assassinat de Maurice Audin, un crime d’État (L'Humanité)


Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien (PCA) depuis 1950 – il a alors 18 ans –, est arrêté par les parachutistes du 1er RCP, le mardi 11 juin 1957. Il est assassiné, probablement le 21 juin, après avoir été horriblement torturé.



Maurice Audin dans le documentaire de François Demerliac, La Disparition. Chaya Films et Virtuel/Public Sénat ()
Maurice Audin dans le documentaire de François Demerliac, La Disparition. Chaya Films et Virtuel/Public Sénat ()

Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien (PCA) depuis 1950 – il a alors 18 ans –, est arrêté par les parachutistes du 1er RCP, le mardi 11 juin 1957. Il est assassiné, probablement le 21 juin, après avoir été horriblement torturé.

La version officielle est que le jeune homme se serait évadé lors d’un transfert. Mais, dès 1957 – et a fortiori aujourd’hui –, personne, hors les militaires et quelques responsables politiques, ne soutient sérieusement cette thèse.

Durant la bataille d’Alger, les autorités françaises considèrent que l’appareil clandestin du PCA fournit une aide décisive aux poseurs de bombes et, plus généralement, au FLN. Maurice Audin n’occupe pas une place hiérarchique élevée dans l’organigramme de ce parti. Peu connu comme militant, il n’a pas eu, contrairement à beaucoup de ses camarades, à plonger dans la clandestinité et a conservé son poste d’assistant de mathématiques à la faculté d’Alger. Il s’apprête à soutenir une thèse et à devenir ainsi un des plus jeunes docteurs ès sciences de France.

Le prisonnier est transporté à El Biar. Là, les tortures commencent...

L’engrenage se met en place le 11 juin 1957. Un militant, sous la torture, craque et lâche le nom d’Audin. Les paras se précipitent à son domicile et procèdent à son arrestation, en présence de sa femme et de ses enfants. Le prisonnier est transporté à El Biar, dans un immeuble « réservé ». Là, les tortures commencent, passant immédiatement à « la manière forte ». On sait qu’Henri Alleg est arrêté au domicile d’Audin le lendemain, 12 juin. Dans la soirée, il est mis en présence de son ami et camarade : « C’est dur, Henri », lâche le jeune homme.

C’est quelques jours plus tard, le 21, que le drame atteint son point de non-retour. La résistance physique de Maurice Audin, son courage auraient dû imposer le respect. C’est le contraire qui se produit. Les tortionnaires s’exaspèrent et, finalement, tuent leur prisonnier.

Retrouvez la suite sur le site de l'Humanité.fr
 

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