Les cahiers de l'Islam
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Alain Gabon
Alain Gabon est Professeur des Universités aux Etats-Unis où il est titulaire d’une Chaire en... En savoir plus sur cet auteur
Samedi 28 Décembre 2013

Baby Loup, l’affaire FR3, et les faux laïcs



" [...] l’argumentaire de la cour d’appel de Paris et de la direction de Baby Loup, qui oscille entre absurdité et invention de notions qui n’existent aucunement dans les textes de lois invoqués, montre en fait que ces "Ayatollahs de la fausse laïcité" (la belle expression de Claude Askolovitch) ont en fait perdu le débat."


Baby Loup, l’affaire FR3, et les faux laïcs


En marge du procès Baby Loup et du verdict de la Cour d’appel de Paris le 27 novembre dernier, verdict qui a confirmé le licenciement de l’employée voilée Fatima Afif et renversé le jugement de la Cour de cassation qui avait, lui, jugé ce licenciement illégal en mars 2013 [1], « l’affaire du sondage FR3  » [2] confirme certaines analyses critiques sur le fonctionnement des grands médias en général et leur boulimie sondagière en particulier.  Elle pose aussi certaines questions, qui resteront sans doute sans réponses, sur le pourquoi de cette opération et les motivations du manipulateur anonyme. Tout d’abord, le bloggeur [3], qui a reconnu avoir voté 64 000 fois en 30 minutes et confirmé ainsi les soupçons de FR3 sur « l’activité anormale » de cette question en ligne (soupçons qui avaient autorisé les journalistes à ne pas révéler les résultats en fin de soirée), a bel et bien réussi son pari :  prouver que ces sondages en ligne ne valent strictement rien, car entre autres choses ils peuvent être facilement manipulés et détournés ne serait-ce que par un individu isolé.  On imagine les dégâts qu’un groupe bien organisé, fort de quelques dizaines de membres voire de plusieurs centaines, pourrait causer et sans aucun doute cause régulièrement dans cette « sondosphère » dont l’hypertrophie, on le voit, n’a d’égal que l’absence de toute valeur comme outil de captage du réel.

L’affaire est donc entendu : ces sondages en ligne dont on nous sature sont des farces dénuées de toute valeur sociologique et scientifique. Ce qu’a d’ailleurs dû piteusement reconnaître la direction de FR3 elle-même en admettant dans son communiqué Facebook [4] qu’« une consultation sur internet n'a absolument pas valeur de sondage, puisque nous ne pouvons garantir les critères de représentativité. »  On en prendra acte pour les prochains.

Plus grave encore, les sondages présentés comme légitimes, « professionnels »,  et véritablement scientifiques (Ifop, etc.) n’ont en fait guère plus de validité que ces triviales « questions en ligne ». Dans un article important paru la première fois en janvier 1972 dans Les Temps Modernes, le sociologue Pierre Bourdieu avait déjà magnifiquement analysé comment les sondages sont en réalité de redoutables instruments de pouvoir aux mains des puissants et comment ils fabriquent activement l’opinion publique qu’ils prétendent simplement enregistrer [5]. Thématiques sélectives au détriment d’autres questions (les problématiques sont imposées aux sondés, elles ne sont pas choisies par eux), formatage des réponses (dont les sondés ne choisissent ni la diversité ni la formulation), options-réponses limitées (souvent réduites à un simple choix binaire plus le « sans opinion »), absence de prise-en-compte des non-réponses ou refus de répondre (simplement ignorés dans les résultats), tout y passait, dans la démonstration implacable que « l’opinion publique » n’existe pas mais est construite comme artefact par des stratégies et outils de pouvoirs, dont l’entreprise sondagière fait pleinement partie.

Le texte fondateur de Bourdieu a depuis fait école [6]. De nombreuses études dont des analyses empiriques de cas concrets ont confirmé de façon probante que les sondages sont essentiellement des supercheries, dont le but essentiel est non pas d’enregistrer mais de fabriquer sur mesure une « opinion publique », une opinion-leurre artificiellement générée, que les élites (qui commissionnent d’ailleurs elles-mêmes l’essentiel de ces sondages) peuvent par la suite instrumentaliser, utiliser, invoquer afin de justifier leurs projets politiques. Le sondage est donc purement performatif (il crée activement son propre objet) plutôt que représentatif d’une opinion publique qui lui pré-existerait. Là se situe son mensonge essentiel [7].

Dénué de représentativité réelle, il n’en est pas moins doté d’un second type d’efficacité performative (en aval de la construction d’une fausse « opinion publique » à laquelle il préside), celle-là purement politicienne, voire souvent électoraliste: comme on l’observe dans quasiment tous les débats, Baby Loup y compris, ce type de sondages, systématiquement négatifs pour les musulmans et l’islam, offre aux politiciens et pourfendeurs de femmes voilées le prétexte idéal pour justifier leurs lois liberticides et leurs attaques contre ces minorités. Citons Bourdieu : « Bref, pour parler simplement, l’homme politique est celui qui dit : ‘ Dieu est avec nous ‘. L’équivalent de ‘ Dieu est avec nous ‘, c’est aujourd’hui ‘ l’opinion publique est avec nous ‘. Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique.

Dans cette entreprise de manipulation, l’industrie sondagière est pleinement l’alliée des politiques. Le stratagème, une esbroufe qui se déploie en deux temps deux mouvements dans une parfaite circularité, consiste donc d’abord à manufacturer de toute pièce une « opinion publique » qui n’est en fait qu’un artefact, une fiction, un produit des protocoles du sondage lui-même, puis ensuite à invoquer ces sondage pour justifier telle ou telle loi en clamant « Voyez ? Les Français sont derrière nous ! » [8] .  La clique des faux laïcs populistes et démagogues à la  Copé, Myard, Sorel, Zemmour, Polony et autres Rioufol, avec leur groupthink à la Orwell, leur pensée commune consistant en fait à répéter les gros clichés catastrophistes qui font peur (le « communautarisme », la « montée de l’intégrisme » etc.), sont des spécialistes de la chose.  La supercherie n’en est que plus évidente quand ces derniers, éditorialistes au Figaro dont la « pensée » se résume à crier au loup en couinant « Communautarisme !  Laïcité !  Laïcité !  Communautarisme ! » en sautant sur leurs fauteuils comme des cabris, en viennent à invoquer des sondages commandés et payés par…Le Figaro lui-même !  On n’est jamais mieux servis que par soi-même.

Remarquons au passage la malhonnêteté intellectuelle de ces idéologues politico-médiatiques qui prennent les sondages pour argent comptant (comme si toute la recherche des 40 dernières années évoquée plus haut n’existait pas), et sinon,  leur ignorance crasse dans les cas où ils ignoreraient tout de travaux pourtant largement connus.  Pire, même si ces sondages fétiches qu’ils agitent comme des gris-gris étaient véridiques, que dire de cette conception misérable de la démocratie, où il suffirait d’avoir une majorité d’ « opinions » avec soi pour faire passer tout et n’importe quoi ?  Belle République que cette « tyrannie de la majorité », cette dictature de l’Institut Ipsos derrière laquelle des pseudo-experts comme Malika Sorel se retranchent en brandissant chiffres et pourcentages du sondage de la veille comme s’il s’agissait de paroles sacrées, alors que  toute personne un tant soi peu éduquée et consciente sait au moins depuis Bourdieu et les années 70s que tout cela n’est que sornettes et manipulation.

Zones d’ombre

Concernant l’affaire FR3, on est également en droit de s’interroger sur les motivations de notre jeune homme.  Pourquoi avoir ciblé cette « question du jour » en particulier ?  Et surtout, comme l’individu est à l’évidence coutumier du fait d’après ses propres aveux, pourquoi avoir choisi ce sondage-là pour révéler le peu de valeur de ce genre d’outil médiatique, en avouant sa manipulation ?  En effet, l’autre conséquence de sa sortie publique fut de priver les musulmans d’un résultat qui leur aurait mis bien du baume au cœur, en ces temps d’islamophobie généralisée.  

De nombreux internautes commentant son action lui reprochèrent effectivement, et à juste titre, de leur avoir pour ainsi dire volé le résultat du sondage, qui avec ou sans piratage, leur était positif.  FR3 reconnaît bien elle-même dans son communiqué que « La grande majorité des votants ont répondu ‘oui’ à la question ». Ce qu’avait pu vérifier notre petit génie de l’informatique avant son vote massif, puisqu’il déclare sur sa page qu’ « à l’heure où je me suis rendu sur le site de FranceTV, vers 22h50, le vote pour le oui  était à 69 %. »

Y-a-t’il anguille sous roche ?

Les oui ayant décollé vers les hauteurs des 70% alors que les non stagnaient dans le caniveau à 28%, notre magicien du clavier, dont le post montre qu’il possède une vraie intelligence à la fois des médias et des stratégies islamophobes, ne pouvait donc aucunement ignorer les trois choses suivantes, surtout à quelques minutes de l’annonce des résultats : 
  • a) que les oui avaient remporté une belle victoire qui promettait d’être retentissante et de faire pâlir de colère les islamophobes de tout poil 
  • b)  que le résultat de la question FR3 allait réjouir les musulmans de France qui s’étaient mobilisés via les réseaux sociaux pour le triomphe du oui, et ce afin de priver les islamophobes d’une autre occasion d’invoquer, sondages à l’appui,  «l’ hostilité des français au voile » pour justifier leurs interdictions 
  • c)  qu’en piratant aussi massivement le site et plus encore en choisissant d’avouer sa manipulation, il allait à coup sûr au minimum leur gâcher la fête, au pire les priver carrément de l’annonce publique d’un résultat propre à leur réchauffer le cœur. Ce qui s’est bel et bien passé, vu que son vote massif a fourni à FR3 le prétexte idéal pour ne pas annoncer les chiffres en fin de soirée.
Ce n’est donc pas seulement FR3 ou la pratique des sondages en ligne que notre pirate a mis échec et mat, c’est aussi, et peut-être surtout, tous les musulmans qui s’étaient activés avec espoir pendant cette soirée, comme nombre lui ont reproché. 

On a donc le droit de se demander si par hasard, surtout de la part d’un individu à l’évidence rusé, doué, conscient et calculateur, ce résultat-là ne faisait pas aussi partie de son stratagème.

Si un islamophobe d’extrême-droite genre FN ou, mieux, Bloc Identitaire (dont on sait que nombre des jeunes adhérents sont des adeptes de la manipulation et de l’intox’ médiatique en plus d’être très doués en informatique) avait voulu faire dérailler ce qu’il savait, ce qu’il voyait devant lui sur son écran comme une victoire imminente des musulmans de France, il ne s’y serait pas pris autrement [9].

De toute façon, qu’il l’ait voulu ou pas, il n’en reste pas moins que les musulmans qui s’étaient mobilisés pour le oui ont de fait quelque raison de regretter cette affaire car l’individu les a bel et bien privés des fruits de leur effort collectif. Alors que les islamophobes, qui eux misaient sur le non à la question, peuvent remercier notre bloggeur anonyme de leur avoir épargné une défaite publique. C’est grâce à lui qu’ils y ont échappé.  

Motifs à réjouissance

Quoiqu’il en soit, il n’en reste pas moins que les musulmans ont des motifs de réjouissance, et qu’ils ne doivent pas laisser notre surdoué les en priver.

D’abord, à la question de savoir s’ils étaient choqués par le licenciement d’une personne pour motif de voile, les français ont bel et bien répondu oui, et ce massivement, à hauteur de 70%.  Ensuite, au petit malin qui expliquerait que ce vote n’a aucune valeur car les musulmans se  mobilisèrent fortement sur cette question du jour, on répondra : 1)  que ces musulmans sont des français comme les autres, donc cela n’enlève rien au résultat  2) que même en niant toute représentativité ou valeur sondagière à la question FR3, ils ont encore une fois montré leur capacité de mobilisation face à l’islamophobie et prouvé le potentiel de ce type d’effort collectif. Venant juste après la première grande victoire des mamans et parentes d’élèves voilées [10], il y a motif à réjouissance face à la tentation du défaitisme ou du pessimisme—deux effets démobilisateurs recherchés par les islamophobes car rien ne brise plus et l’esprit et la capacité d’action des musulmans (ou de toute autre groupe ou catégorie d’individus) que le défaitisme.

De plus, le procès Baby Loup continue. L’employée ayant annoncé son intention de se pourvoir en Cassation, tout n’est pas perdu pour ceux qui refusent de voir les libertés religieuses, les liberté de conscience et les libertés d’expression républicaines laminées aussi dans le secteur privé.  La Cour de cassation, qui rappelons-le reste la plus haute instance juridique de la République, a en effet prouvé en mars dernier à la fois son intégrité et sa connaissance des textes de loi tant français qu’européens, contrairement au vote purement politique et idéologique des faux laïcs de la Cour d’appel de Paris—dès le départ des partisans avoués de l’opposition au voile, qui pour justifier leur vote, ont dû recourir à des jongleries rhétoriques clownesques telle la notion d’ «entreprise de conviction » ou l’invention d’un concept inédit, celui de la « liberté de conscience des enfants en bas âge » de 0 à 3 ans [11].

 


Un argumentaire absurde et contradictoire, signe de la déroute des pseudo-laïcs

Il faut noter comme peu l’ont fait la contradiction flagrante consistant à prétendre à la fois que Baby Loup est une « entreprise de conviction » (dans le droit français, à l’instar des syndicats et partis politiques, à savoir une crèche dotée d’une orientation idéologique spécifique) mais que la « neutralité » doit s’y appliquer !  (Sinon, disent-ils, une « pression »  dangereuse s’exercerait sur la « conscience des enfants » . )  Baby Loup devrait donc tout à la fois rester strictement « neutre » afin de ne pas violer la conscience des enfants  (ou des employés) et avoir le droit d’imposer une certaine orientation idéologique dans ses locaux (le concept juridique de « conviction », appliqué habituellement aux partis politiques et syndicats).  Cette crèche serait donc, selon ses soi-disant  défenseurs, à la fois une « entreprise de conviction »  et un espace de « neutralité philosophique, politique et confessionnelle » comme le rappelle sa directrice Natalia Baleato.  Il faudrait savoir, mais peut-être cela dépend-il de l’occasion ! 

Outre l’hypocrisie flagrante (un jour neutre, un jour conviction, selon le cas), quelle magnifique  aporie, et quel exemple supplémentaire de la façon dont les pseudo-laïcs s’empêtrent dans leurs acrobatiques et schizophrènes contradictions sans même s’en rendre compte, tant ils sont désespérés de trouver des alibis pour justifier leur chasse aux sorcières.

Quant au second concept invoqué pour soutenir le bien-fondé du licenciement (la « liberté de conscience des enfants », ici  en bas âge ), il est absurde de l’appliquer à ce cas précis.  En effet, on se demande à quoi pourrait bien correspondre dans la réalité la « liberté de conscience » d’un enfant d’un ou deux ans, voire d’un bébé de six mois !  En poussant d’un cran l’instrumentalisation de ce concept par les faux laïcs, on en viendrait bientôt à interdire aux parents eux-mêmes de porter des signes religieux en présence de leurs nourrissons, sous prétexte qu’un simple hijab ou une croix menacerait, violerait la « liberté de conscience » de jeunes êtres fragiles et impressionnables. 

De plus, si le simple fait de porter un voile ou un signe religieux, politique, etc. en présence d’enfants « menace leurs consciences » comme les faux laïcs le clament désormais dans leur dernier délire, alors pourquoi ne permettre leur interdiction que dans les crèches publiques ou chargées de mission de service public?  Si les individus qui utilisent ce pitoyable alibi croyaient eux-mêmes en leurs propres sornettes, ils proposeraient évidemment aussi l’interdiction des signes religieux dans les crèches privées.  Sinon, cela voudrait dire que pour eux, la « conscience » des enfants dans les crèches privées ne méritent pas la « protection » qu’on leur accorde dans les crèches publiques.

Bien plus, dans la logique (absurde) de nos exorcistes de femmes voilées, il faudrait de suite interdire tout signe religieux (vêtements, textes sacrés comme la Bible ou le Coran, expressions verbales de la foi, etc.) en présence d’enfants, et ce partout, où qu’ils soient, y compris dans la rue, puisque ces signes constituent, nous disent-ils,  des « menaces » pour la « conscience des enfants en bas-âge ».

Et de toute façon, même en ignorant tout cela, il suffit de lire l’article 14 de la Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989 invoqué par la Cour d’appel, pour se rendre vite compte que rien, absolument rien dans ce court article, ne dit ou même ne suggère que la présence d’une employée ou nounou voilée dans une crèche constituerait une menace quelconque pour cette liberté de conscience [12]. Cette notion est donc une pure invention de la part du clan des pourfendeurs de voiles.

On le voit, l’argumentaire de la cour d’appel de Paris et de la direction de Baby Loup, qui oscille entre absurdité et invention de notions qui n’existent aucunement dans les textes de lois invoqués, montre en fait que ces "Ayatollahs de la fausse laïcité" (la belle expression de Claude Askolovitch) ont en fait perdu le débat.  Dans leur aveuglement, leurs délires hystérico-paranoïaques, et surtout, leur haine de tout musulman trop visible pour leur goût personnel, ils sont sortis du terrain de la raison, de la logique ou du simple bon sens. Quant bien même le couperet de la loi et la force du nombre seraient de leur côté, ils en sont désormais bel et bien réduits à recourir à des jongleries pseudo-juridiques auto-contradictoires et de plus en plus abracadabrantes (du genre où la simple vue d’une nounou voilée serait une « menace ou atteinte à la liberté de conscience » d’un nourrisson) pour justifier leur répression de l’islam en France, qu’ils ne peuvent tout simplement pas supporter de voir s’enraciner de plus en plus.

 


___________________________________________
[1] Pour une chronologie de cette affaire, voir http://www.la-croix.com/Actualite/France/Baby-Loup-l-affaire-qui-defie-la-conception-francaise-de-la-laicite-2013-11-29-1068627

[2] La question du jour posée aux internautes  était " Être licencié pour port du voile dans une entreprise vous choque-t-il ?"  Ayant annoncé en début d’émission que les chiffres seraient communiqués en fin de programme, le présentateur , visiblement embarrassé, se rétracte en direct, prétextant une « activité anormale » ressemblant à du « piratage » pour justifier le refus de donner le résultat de leur propre consultation. On peut voir ces deux moments sur une vidéo qui a fait le tour du web, provoquant l’accusation que FR3 censurait un sondage pour une fois favorable aux femmes voilées :  http://www.youtube.com/watch?v=woVqNAOAMvI

[6] Voir par exemple l’ouvrage de Patrick Lehingue, Subunda : Coups de sonde dans l'océan des sondages  (2007, Editions du croquant, Collection Savoir/Agir).

[7] On consultera les articles suivants qui éclairent et poursuivent les analyses "bourdieusiennes" en les appliquant aux sondage sur les musulmans et l’islam :  http://www.acrimed.org/article3934.html   , http://lmsi.net/Pour-100-des-musulmans-les   , http://www.saphirnews.com/Sur-l-islamophobie-sondagiere_a16211.html

[8] Voir par exemple ici  Malika Sorel pendant  l’émission de FR3 http://www.youtube.com/watch?v=woVqNAOAMvI

[9] Si cette personne estime l’hypothèse injuste (car il ne s’agit ici que d’une hypothèse) au cas où elle lirait cet article, elle est libre de venir en débattre publiquement ou de s’expliquer davantage, puisqu’à l’évidence elle ne souffre pas de timidité médiatique. 
 





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